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    Carlos Castaneda (25 décembre 1925 Pérou - 27 avril 1998), est un anthropologue américain connu pour ses ouvrages relatant ses expériences prétendument issues de l'enseignement d'un mentor indien  don Juan Matus.

    Ses livres ont tous été des best-sellers et ont reçu des louanges des critiques littéraires avant les controverses. La véracité de son récit est, encore aujourd'hui, toujours vivement discutée.

     

    Carlos Castaneda

     

    Extrait :

     


    En cultivant l'attention du rêve, les sorciers du lignage de don Juan ont jeté les bases d'une taxonomie des rêves. Il leur est apparu que la plupart de leurs rêves faisaient intervenir une imagerie dérivée de la connaissance qu'ils avaient de leur monde quotidien ; certains toutefois échappaient à cette classification.

     

    Ces rêves étaient de véritables états de conscience accrus dans lesquels les éléments du rêve n'étaient pas de simples images, mais des principes générateurs d'énergie. Les rêves qui possédaient ces éléments générateurs d'énergie étaient, pour ces shamans, ceux dans lesquels ils étaient capables de voir l'énergie qui circulait dans l'univers.

     

     

    C'est ainsi que les sorciers sont parvenus à concentrer leur attention du rêve sur n'importe quel élément et à se convaincre qu'il existait deux sortes de rêves :

     

        -   L'une englobe les rêves qui nous sont familiers à tous et où entrent en jeu des images fantasmagoriques que nous pourrions ranger dans la catégorie des produits de notre état mental, de notre psyché -quelque chose qui relève peut-être de notre constitution neurologique.

         -  L'autre sorte est composée de ce que les sorciers ont appelé les rêves générateurs d'énergie.

     

     

         Don Juan disait que les sorciers de l'ancien temps ont eu dès lors accès à des rêves qui n'étaient pas des rêves, mais véritablement des visites effectuées, dans un état onirique, en des lieux étrangers à ce monde des lieux réels, tout comme le monde où nous vivons ; des lieux où les objets du rêve engendraient de l'énergie, tout comme les arbres, les animaux ou même les rochers engendrent de l'énergie dans notre monde quotidien, pour un sorcier qui voit.

     

    "Rêver est un processus de renouveau de conscience, d’acquisition de contrôle.

    Tu découvriras par toi‑même que le but réel de rêver est de perfectionner le corps d’énergie."

    Juan Matus

     

     

         Chaque guerrier possède sa propre manière de rêver, et chaque manière est différente.

    La seule chose que nous avons tous en commun est que nous rusons pour nous forcer à abandonner

    la quête.

    Pour contrecarrer cette tendance, il faut persévérer en dépit de toutes barrières et déceptions.

     

     



  • Le double est un corps de par sa nature beaucoup moins matérielle que notre corps physique, Il est aussi nommé corps astral

      

    Double

    Un dédoublement est une expérience, au cours de Laquelle une personne sort de son corps. Elle en sort dans un  corps, souvent appelé corps «astral» ou «double», qui, de par sa nature  offre des possibilités de déplacements absolument inimaginables. Selon les experts de ce type d'expériences ,le double est relié au corps physique par une sorte de corde tres élastique, appelée «câble astral» ou «cordon d'argent», dont la rupture entraîne la mort physique.

    Le corps astral, selon ces mêmes experts, est invisible, et se déplace à la vitesse de la pensée, passant à travers la matière solide, murs, immeubles, montagnes, etc ; il ne lui est donc pas possible de se saisir d'objets et de les déplacer.


    Une fois sortie de son corps, une personne a plusieurs possibilités :

    elle peut, par exemple, commencer par tester l'objectivité du phénomène en allant observer des personnes ou des situations réelles qui sont inaccessibles aux cinq sens de son corps physique à l'endroit il se trouve pour pouvoir par la suite vérifier l'exactitude des observations faites.

    Elle peut ensuite se mettre en contact avec des personnes décédées ou divers types d'esprits ou de guides perceptibles dans cet état.

     

     

     

     

    Double


  • Le développement psychologique d'un individu prépare le terrain pour son développement spirituel, il en est en fait, l'étape préparatoire. De même qu'avant de vouloir ensemencer un champ il faut en retirer les gros cailloux et les mauvaises herbes, puis le labourer, de même avant de vouloir commencer un travail spirituel il faut se débarrasser l'esprit de toutes les souillures qui pourraient faire obstacle.

     

    La meilleure connaissance de soi signifie non seulement une bonne compréhension et un bon contrôle de ses actions, émotions, pensées et sentiments, mais aussi, bien sûr une meilleure utilisation de son cerveau qui cesse d'agir comme un singe ivre.

    Des pratiques méditatives comme on en trouve par exemple dans le bouddhisme tibétain permettent d'intensifier ces résultats, ce contrôle.

    On arrive ainsi à stopper l'éternel monologue intérieur, le bavardage du cerveau gauche et à le faire se concentrer sur la conscience, par exemple,  pour obtenir la lucidité.

    Ceci demande beaucoup d'efforts au début , jusqu 'à ce que finalement ce nouvel état d'esprit devienne partie intégrante de notre manière de penser.

     

      

    En tenant l'hémisphère gauche plus en laisse, on procure automatiquement plus de liberté au droit.

    Toute personne pratiquant la méditation en aura fait plusieurs fois j'expérience.

    Nous en arrivons ainsi à pratiquer ce que les Taoïstes la non-action.

    Par «non-action» s'entend le concept mystique selon lequel, si nous gardons le silence et si nous écoutons ce que nous souffle l'esprit intérieur, nous agirons spontanément, correctement, efficacement, pratiquement sans même penser à ce que nous allons faire, tout comme des branches se tournent spontanément vers le soleil .

    Ceci correspond à une diminution ou à une perte partielle de l'ego (qui est un concept verbal issu de l'hémisphère gauche). On comprend ainsi ce que les bouddhistes appellent non-existence indépendante de l'ego. On réalise que l'ego, que le cerveau gauche, n'est qu'une partie de nous-même, alors que d'habitude, nous avons tendance à nous assimiler à notre ego.

     

    Lorsque l'on pratique la non-action, les événements semblent se produire d'eux-même, sans que l'on ait à prendre de décision.

    Ainsi on ne rencontre que les personnes appropriées, c'est-à-dire qui ont quelque chose à partager avec nous précisément en ce moment, on découvre justement les livres dont on a besoin; en un mot , notre vie abonde soudainement de  «coïncidences» positives.

    Bien qu'il ne soit pas impossible qu'il y ait un élément paranormal dans l'afflux de ces «coïncidences», nous pensons de nouveau qu'elles peuvent être en partie expliquées physiologiquement.

     

    Lorsque nous pratiquons la non-action, c'est le cerveau droit qui dirige nos mouvements, . Il est donc possible que ce qui nous paraît être une coïncidence ne soit que la conclusion d'un processus de pensée synthétique propre à cet hémisphère.


    Il est évident qu'à partir du moment où une pratique donnée affecte directement notre cerveau (les deux hémisphères), elle va du même coup avoir des répercussions, indirectement, sur tout ce que nous faisons :


    Notre manière de penser, la façon dont nous parlons, nos idées, nos buts et nos jugements de valeur seront sans doute modifiés. Ce qui nous paraîssait important auparavant peut soudainement  nous sembler vain ou futile, ou vice-versa.

     

    Le développement spirituel, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit, est sans doute un des aspects les plus importants du développement total d'un individu.

    Il s'agit donc de ne pas le prendre à la légère ni de se mettre à jouer à l'apprenti sorcier inutilement; autant bénéficier de l'expérience de tous ceux qui nous ont précédé sur la même voie.

      

    Le besoin de vie spirituelle est devenu tel de nos jours pour la plupart des gens, que certaines personnes se lancent aveuglément dans n'importe quelle entreprise dans l'espoir de parler avec un ami décédé, de léviter ou de pratiquer la télépathie le plus rapidement possible.

    Mais il en va de ces pratiques comme des médicaments : il n'est pas possible d'avaler tout le flacon d'un coup pour se débarrasser plus vite de la maladie, en l'occurence d'une certaine insécurité; de cette manière on a de fortes chances de s'empoisonner.

    Pour éviter cela, il faut ne pas regarder trop loin devant soi; il s'agit avant tout de rester dans le présent, et de voir ce que l'on peut faire maintenant, de reconnaître les progrès actuels que l'on fait plutôt que de toujours en attendre de futurs.