•  

     

    Le cerveau a une activité électrique qui dans les différentes zones du cerveau est constitué de

    neurones.  Les cellules neuronales s’activent ensemble (plus ou moins), comme une pulsation, puis se calment, puis s’activent de nouveau.

      

    Grâce à de petites électrodes placées sur le cuir chevelu et reliées à un appareil appelé EEG

    (électroencéphalographe), le rythme de ces pulsations peut se traduire en forme d’ondes.  

    L'intensité de l'activité cérébrale se manifeste par la fréquence de ces ondes. On les calcule en hertz

    (Hz) - un hertz égalant une ondulation par seconde. Si le graphique enregistré par l'EEG est plat,

    c'est qu'il n'y a pas d'activité cérébrale.

     Activités electriques du cerveau

    On divise les ondes cérébrales (l’activité cérébrale) en 5 catégories, selon la fréquence des ondes

    émises :

     

    Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêves.

     

    Ondes thêta : de 4 à 7 Hz, celles de la relaxation profonde, en plein éveil, atteinte notamment par les méditants expérimentés.

     

    Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, celles de la relaxation légère et de l'éveil calme.

     

    Ondes bêta : 14 Hz et plus, celles des activités courantes. Étrangement, les ondes cérébrales passent au bêta pendant les courtes périodes de sommeil avec rêve (sommeil paradoxal), comme si les activités du rêve étaient des activités « courantes ».

     

    Il arrive aussi qu'on parle d'ondes gamma qui se situeraient au-dessus de 30 ou 35 Hz et qui témoigneraient d'une grande activité cérébrale, comme pendant les processus créatifs ou de résolutions de problèmes.  

     

     

    La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d'activités dans lequel on est engagé, mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n'accepte pas de se détendre : les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta et il est impossible de trouver le sommeil...  

    D'autre part, on avance que les meilleures ressources mentales pour la créativité et la résolution de problèmes se situeraient dans la fourchette des ondes thêta, auxquelles, malheureusement, on n'accède pas facilement.

     

    Plusieurs phénomènes extérieurs peuvent influencer le rythme des ondes cérébrales :

     

    La science a découvert que c'est généralement un effet de résonance qui est en cause, comme lorsqu’une

    note jouée au piano fait vibrer à l'unisson une corde de guitare.

    Le battement régulier des tambours de même que le chant grégorien ou des activités physiques rythmées

    comme la marche procurent, à la longue, cet effet. Désormais, la technologie moderne permet d'atteindre

    ces résultats en un rien de temps.

     


  •  

     

     

     Le cerveau humain est composé de deux hémisphères, le droit et le gauche séparés et reliés entre

    eux par le corps calleux, réseau de fibres nerveuses semblable à un réseau de lignes téléphoniques

    qui sert de pont de communication entre les deux.

    Chaque hémisphère est divisé en plusieurs aires, chacune ayant une fonction importante : aires du

    langage, de la sensibilité corporelle, de l'émotion, etc.

     

    Les hémisphères, fonctionnent le plus souvent dans une relative indépendance, le gauche,

    généralement dominant, est le siège de la logique et du rationnel, tandis que le droit est celui de la

    créativité. Les hémisphères cérébraux

     

    A noter, un tiers des gauchers ont les fonctions des  hémisphéres cérébraux inversées et ont ainsi le

    centre du langage dans l'hémisphère droit.

    Les travaux de Robert Sperry ont démontré que chaque cerveau à son propre train de pensée et sa

    propre mémoire.

     

     


  • Rêves dans lesquels nous serions partiellement lucide ou conscient.. c'est en quelque sorte le petit

    frère du rêve lucide.

    On choisit ce que l'on veut rêver. Tout au long de la journée, on formule notre demande au 

    présent . Il est necessaire dêtre précis et catégorique ..

     

    Les rêves peuvent ainsi nous servir à résoudre un problème, à nous donner une solution.

     

    Pendant la journée le cerveau gauche aura accumulé les informations liées au problème.

    Le cerveau droit (intuitif) peut nous amener une solution en rêve.

     

     


  • On parle de « rêve partagé » lorsque deux ou plusieurs personnes expérimentent le même

    rêve ou des éléments similaires lors d’un rêve.

      

    Il est possible que vous rêviez de vous-mêmes ou d’autres personnes et découvriez plus tard que ces

    personnes ont également rêvé de vous, peut-être dans un contexte différent.


    Certaines expériences de rêves partagés, par exemple, sont centrées sur un contexte commun

    connu ( qui peut être un lieu réel ou une image commun ) dans lequel les participants vont essayer

    de se rencontrer).

     

    Dans le cas de rêves partagés, LaBerge émet l’hypothèse qu’il s’agit là non d’un réel rêve partagé

    mais en fait d’une communication télépathique entre ces rêveurs dans laquelle ils partageraient

    uniquement la trame du rêve.


  •  

      

    Né en 1961 à Genève, vivant en France depuis 24 ans, Olivier Clerc est un écrivain franco-suisse, traducteur de formation, qui exerce également les activités de directeur de collection et de formateur.

    Il s'est passionné très tôt pour la philosophie, les capacités du cerveau et la conscience . Il rédige à 20 ans un premier livre sur l'acquisition de la conscience en rêve (vivre ses rêves, Helios, 1983), ou il évoque déjà les possibilités étonnantes du cerveau droit, méconnu, sous dévellopé dans l'éducation et sous utilisé au quotidien, alors qu'il est une des clés de la créativité.

      

    " En utilisant les méthodes préconisées par Hervey de Saint-Denis et Garfield, je parvins à avoir trois à quatre rêves lucides par mois, résultat que je jugeais insuffisant par rapport aux efforts mis en oeuvre. En effet, je ne perdais pas de vue mon objectif premier - sortir de mon corps - qui nécessitait une grande maîtrise du rêve lucide, difficile à atteindre à ce rythme-là.

    À force de chercher comment augmenter la fréquence de mes rêves lucides, j'ai eu un jour une révélation aussi simple que déterminante.

    Il m'est clairement apparu que si je voulais devenir plus conscient dans ma vie nocturne, il fallait tout simplement que je commence par l'être bien davantage dans mon existence diurne.

    En effet, nos moments de pleine conscience, dans la journée, sont peu nombreux. Nous sommes continuellement absorbés par des activités dans lesquelles la conscience que nous avons de nous-mêmes, de notre environnement, des choix à notre disposition, de notre libre arbitre, est finalement très réduite. Nous avons rarement conscience d'être conscients, bien que la soi-conscience soit précisément ce qui distingue l'homme des animaux. A défaut de faire un effort délibéré dans ce sens, notre conscience opère le plus souvent en pilote automatique. "